Cession de titres dans une SAS
La cessions d’actions dans une SAS (société par actions simplifiée) est, en principe, libre. Toutefois, les actionnaires peuvent prévoir dans les statuts de la société certaines restrictions. Il conviendra ainsi de vérifier si les statuts contiennent notamment :
- Une clause d’agrément (accord préalable des autres associés) ;
- Une clause de préemption (droit de priorité pour les autres associés) ;
- Une clause d’inaliénabilité (interdiction de cession de titres pendant un certain délai -10 ans maximum).
En matière d’imposition, la cession d’actions donne lieu au paiement d’un droit d’enregistrement à l’administration fiscale, à hauteur de 0,1 % du prix de cession, à la charge de l’acquéreur.
En cas de plus-value sur la cession, elle sera imposée côté vendeur, au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% ou au barème progressif de l’impôt sur option.
Cession de titres dans une SASU
L’actionnaire d’une SASU (société unipersonnelle par actions simplifiée) étant seul, les conditions de cession d’actions dans une SASU sont libres. Il choisit librement à qui céder ses titres.
En matière d’imposition, la cession de titres donne lieu au paiement d’un droit d’enregistrement à l’administration fiscale, à hauteur de 0,1 % du prix de cession, à la charge de l’acquéreur.
En cas de plus-value sur la cession, elle sera imposée côté vendeur, au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% ou au barème progressif de l’impôt sur option.
A noter que si la cession d’actions est partielle pour permettre l’entrée d’un nouvel actionnaire, la SASU se transforme en SAS.