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Contrôle fiscal

Toute entreprise peut faire face à un contrôle fiscal. N’aboutissant pas forcément sur une situation conflictuelle, il convient tout de même de s’entourer de professionnels pour l’aborder avec plus de sérénité. D’autant qu’en matière de procédure fiscale, de réelles conséquences financières pèsent sur l’entreprise, mais également sur son ou ses dirigeants.

CF Société d’Avocats est à vos côtés en cas de contrôle fiscal pour vous fournir tout le conseil nécessaire pour assurer la défense de vos intérêts.

  • Des professionnels du Droit Fiscal expérimentés et réactifs
  • Une approche pragmatique du Conseil

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Contrôle fiscal : définition

La fiscalité française repose sur un système déclaratif : chaque contribuable doit déclarer les éléments nécessaires au calcul de l’impôt dû. Une présomption d’exactitude et de sincérité s’applique donc sur les déclarations souscrites par les contribuables.

En contrepartie, l’administration fiscale dispose d’un droit de regard et de contrôle. En effet, l’administration fiscale peut demander aux contribuables tous renseignements, justifications ou éclaircissements relatifs pour contrôler les déclarations ainsi que les actes utilisés pour l’établissement des impôts, droits, taxes et redevances (art L10 du LPF). Elle contrôle également les documents déposés en vue d’obtenir des déductions, restitutions ou remboursements.

Un contrôle fiscal a ainsi pour objectif de vérifier la régularité, la sincérité et le caractère probant des écritures comptables, registres et documents de toute nature, avec les déclarations fiscales souscrites par un contribuable.

Qu’est-ce qui déclenche un contrôle fiscal ?

Tout contribuable, particulier et professionnel, peut faire l’objet d’un contrôle fiscal. Celui-ci peut notamment résulter :

  • D’erreurs ou d’incohérences dans la déclaration (de revenus, de résultats, de TVA, etc.) ;
  • De déductions, restitutions ou remboursements portant sur des montants significatifs ;
  • De contradictions entre la déclaration effectuée et les informations transmises par des tiers (URSSAF, banque, etc.) ;
  • D’une absence ou d’un retard dans les obligations déclaratives ou justificatives ;
  • Etc.

A noter : la possibilité pour l’administration fiscale d’effectuer un contrôle fiscal est limitée dans le temps. C’est que l’on appelle le droit de reprise, ou plus communément le délai de prescription. Ce dernier est variable selon les impôts concernés (impôt sur les sociétés, TVA, impôts locaux, etc.).

Les types de contrôles fiscaux

En pratique, l’administration peut procéder à différents types de contrôles fiscaux :

  • L’examen de comptabilité (contrôle fiscal sur pièces) et la vérification de comptabilité (contrôle fiscal sur place) pour les personnes physiques et morales agissant dans le cadre d’une activité professionnelle imposant la tenue d’une comptabilité ;
  • L’examen contradictoire de la situation fiscale personnelle (ESFP) pour les personnes physiques (particuliers).

Les Avocats en Droit Fiscal de CF Société d’Avocats vous aident à la préparation d’un contrôle fiscal au sein de votre entreprise. Nous vous fournissons tout le conseil nécessaire pour garantir vos droits et vos intérêts.

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Quelle est la procédure à suivre en cas de contrôle fiscal ?

La vérification de comptabilité

Un contrôle fiscal sur place débute par l’envoi / remise d’un avis de vérification de comptabilité au contribuable a minima 15 jours avant la première intervention du vérificateur.

A noter que s’il existe des soupçons de malversations et pour éviter tout risque de dissimulation ou de destructions d’éléments probants, l’administration peut procéder à un contrôle inopiné.

La procédure de vérification de comptabilité est un contrôle fiscal ayant lieu sur place. Selon les cas, le contrôle peut notamment se dérouler dans les locaux de l’entreprise, dans les locaux où se trouve sa comptabilité (un cabinet d’expertise comptable par exemple), ou dans les locaux de l’administration fiscale.

S’ensuit une phase d’investigation durant laquelle le vérificateur va procéder au contrôle fiscal et analyser de nombreux documents (FEC, pièces justificatives, déclaration fiscale, etc.).

A l’issue, si le constat est le respect de la législation applicable, la procédure s’arrête. En revanche, si l’administration constate une insuffisance, une inexactitude, une omission ou une dissimulation dans les éléments servant de base au calcul des impôts, droits, taxes, redevances ou sommes quelconques dus en vertu de la règlementation fiscale, le contribuable peut faire l’objet d’une proposition de rectification.

L’examen de comptabilité

En cas de contrôle fiscal sur pièces, le contrôle s’effectue à distance, dans les locaux de l’administration.

L’entreprise est informée de la procédure par un avis d’examen de comptabilité et dispose d’un délai de quinze jours à compter de la date du courrier pour transmettre une copie de son fichier des écritures comptables (FEC) à l’administration.

Dans un délai de six mois après la réception du FEC, l’administration informe l’entreprise du résultat du contrôle : soit une absence de rectification si tout est en ordre ou une proposition de rectification si elle a décelé des irrégularités.

Que se passe-t-il à l’issue d’un contrôle fiscal ?

Une série de droits et garanties existent pour le contribuables. Notons par exemple :

  • L’information des contribuables par la remise d’un avis de vérification de comptabilité ou d’examen de comptabilité ;
  • La mise à disposition de la charte des droits et obligations du contribuable vérifié ;
  • L’information de la possibilité de faire assister d’un conseil de son choix au cours du contrôle fiscal ;
  • La limitation de la durée des vérifications ;
  • La possibilité de bénéficier d’un débat oral et contradictoire avec le service de contrôle.

L’Avocat veille au respect de ces droits et garanties tout au long de la procédure.

Comment faire face à un contrôle fiscal ?

Le recours aux services d’un Avocat en Droit Fiscal est judicieux en matière de procédure fiscale quelle qu’elle soit.

En amont, il joue un rôle de conseil essentiel pour identifier et analyser les risques fiscaux pouvant peser sur l’entreprise afin de mieux prévenir d’éventuels litiges par la suite.

Lors d’un contrôle fiscal, un Avocat en Droit Fiscal veille à la protection des droits du contribuable et assure la défense de ses intérêts, en limitant les points de friction entre le contribuable et l’administration et en adoptant un langage adapté à chacune des parties prenantes.

En cas de proposition de rectification, son expérience en la matière lui permet de mener les négociations, formuler des réponses motivées et développer la bonne argumentation juridique.

En cas de contentieux fiscal, un Avocat est là pour aider l’entreprise à exercer toutes les voies de recours possibles. Son niveau de compétences juridiques élevé sera nécessaire pour pouvoir contester efficacement un redressement fiscal.

CF Société d’Avocats vous accompagne en cas de contrôle fiscal. Faites le choix d’un conseil pragmatique.

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