Comment rédiger un contrat de travail ?
Un contrat de travail doit obligatoirement être rédigé en français dès lors qu’il est signé en France. Il peut contenir plusieurs termes en langue étrangère à condition qu’ils soient clairement définis.
Attention, il est possible de trouver de nombreux modèles de contrats de travail (CDI, CDD, etc.) en ligne. Mais la prudence est de rigueur : même s’ils vous paraissent très complets, soyez vigilants, ils ne seront peut-être pas adaptés à votre activité, ou s’avèreront incomplets. Pour la rédaction de vos contrats de travail, CF Société d’Avocats peut vous accompagner. Nos Avocats vous guideront dans le choix du type de contrat le plus adapté aux besoins de votre entreprise et dans la rédaction de clauses cohérentes avec votre activité et vos objectifs.
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Quelles sont les mentions obligatoires ?
Pour un CDI à temps complet, les deux parties sont libres de négocier le contenu (hors dispositions collectives contraires). On y retrouve généralement, l’identité de l’employeur et du salarié, la fonction et la qualification professionnelle, la date de début du contrat, etc.
Concernant un contrat à durée déterminée (CDD), il est obligatoire d’apporter certaines mentions supplémentaires comme par exemple, des précisions sur le motif de recours au CDD (accroissement temporaire de l’activité, remplacement d’un salarié, saisonnalité), ou encore quant à la durée du CDD (date de fin du contrat ou durée minimale, modalités de renouvellement…), etc. Il est important de sécuriser la rédaction de ses CDD, en cas de manquement, ce dernier pourrait être requalifié en CDI.
Clauses spécifiques d’un contrat de travail
En fonction des spécificités de l’entreprise, il est possible d’insérer des clauses spéciales supplémentaires. Par exemple :
- Clause de mobilité ;
- Clause de non-concurrence ;
- Clause d’indemnité de rupture ;
- Clause de rémunération variable ;
- Etc.
Ces clauses spécifiques nécessitent une attention particulière et doivent être appréhendées avec précaution. Leur rédaction doit être extrêmement rigoureuse sous peine d’être considérées comme abusives ou nulles. Par exemple, pour être valable, une clause de non-concurrence doit être justifiée par l’intérêt de l’entreprise, limitée dans le temps et dans l’espace et donner droit au versement d’une contrepartie financière.
De plus certaines clauses sont strictement interdites, notamment s’il s’agit de conditions discriminatoires pour le salarié ou contraires à l’égalité de traitement des salariés. De plus, l’employeur ne peut apporter des restrictions aux droits des personnes et aux libertés individuelles ou collectives non justifiées. A titre d’exemple, une clause de célibat est purement interdite.